Equateur: Jacques Djoli se dit confiant en la fin de la crise à l’assemblée provinciale

Siège de l’Assamblée provinciale de la province d’Equateur.

Le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante(Ceni), Jacques Djoli, en mission à Mbandaka depuis lundi 2 mars, se dit confiant en la sortie de crise qui secoue l’assemblée provinciale de l’Equateur, où deux bureaux se disputent la légitimité, après la révocation de Jean-Claude Baende. Selon lui, la fin de cette crise va faciliter l’élection du nouveau gouverneur de la province. Après avoir rencontré les députés provinciaux de chaque district, Jacques Djoli a rejeté l’éventualité de la dissolution de leur institution.

« Ce qui était important, c’était d’abord de partager avec tous les députés dans une dynamique  dépassant les contradictions fondamentales entre la majorité et l’opposition, pour les amener dans une dynamique d’unité. [Celle qui consiste] à voir dans une même direction », a déclaré le vice-président de la Ceni, après ses entretiens avec les députés provinciaux, les partis politiques et les organisations de la société civile de l’Equateur.

A la question de savoir si les conditions étaient réunies pour l’élection du nouveau gouverneur de l’Equateur, Jacques Djoli a déclaré que les députés provinciaux devraient d’abord se mettre d’accord sur l’ouverture de la prochaine session parlementaire :

«Il faudra d’abord que nous soyons tous d’accord sur les conditions d’ouverture sereine de la session parlementaire et l’inscription de la question de l’élection du gouverneur à l’ordre du jour ».

Mais le vice-président de la Ceni s’est dit optimiste quant à la fin de la crise dans cette assemblée provinciale. « Je crois que dans les tout prochains jours en collaboration avec les autres institutions de la République, nous pourrons sortir la province de cette dynamique négative pour construire un nouveau cercle vertueux du progrès, de l’harmonie, du dialogue et de la paix», a-t-il assuré.

L’assemblée provinciale de l’Equateur traverse une crise qui dure depuis plusieurs mois. Deux bureaux se disputent sa présidence. L’un est dirigé Gaston Kiliyo et l’autre, par Gontrand Ibambe.  Après sa déchéance, Gaston Kiliyo avait introduit une requête à la Cour d’appel de Mbandaka qui l’a réhabilité. A son tour, Gontrand Ibambe a introduit un appel à la Cour suprême de justice pour contester l’arrêt de la Cour d’appel. La haute Cour ne s’est pas encore prononcée.

Entre-temps, les activités parlementaires sont paralysées. Pourtant, les députés provinciaux doivent élire le successeur du gouverneur Jean-Claude Baende, révoqué  par le chef de l’Etat, le 13 mars, pour mettre fin à la «crise grave et persistante» qui menace les institutions de la province.

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