Julien Paluku : «La présence du commandant de la Brigade d’intervention suffit pour que le reste arrive»

Julien Paluku, gouverneur du Nord-Kivu, interrogé par la presse à Goma (Photo Myriam Asmani)

«Lorsque le commandant de la Brigade est là, c’est pour préparer l’arrivée de ses troupes. Il n’est plus question de parler en terme de temps, son arrivée est déjà l’arrivée de cette force, parce que sa présence à elle seule suffit pour que le reste arrive», a déclaré lundi 29 avril le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, à l’issue de sa rencontre avec le commandant de la Brigade d’intervention de la Monusco, le général James Mwakibolwa. Cette force a reçu mandat de l’ONU pour neutraliser les groupes armés dans l’est de la RDC.

«Nous avons vu un général très déterminé à accompagner la RDC à travers la Monusco, pour que la paix durable puisse régner dans cette partie de la République», a poursuivi Julien Paluku.

Il estime que l’arrivée de la Brigade ne peut plus préoccuper les gens.

« Le commandant de la Brigade lui-même est là. C’est déjà l’arrivée de la Brigade. Depuis tout ce temps, il était en train de faire un état de lieu de la province qu’il va désormais gérer militairement », a-t-il souligné.

Le commandant de la Brigade de la Monusco a reçu Julien Paluku et les membres du comité provincial de sécurité au quartier général de la mission des nations en RDC, en présence du chef de bureau intérimaire de la Monusco à Goma, Axel Queval.

Le gouverneur du Nord-Kivu était accompagné des membres du comité provincial de sécurité de la province. Ils ont apporté au commandant de la Brigade d’intervention « une série de cartographies  des groupes armés dans la province du Nord-Kivu » pour l’aider dans sa mission.

Mardi 16 avril dernier, le conseiller militaire du secrétaire général de l’ONU, le général Babacar Gaye avait déclaré que le déploiement de la brigade d’intervention de la Monusco était imminent mais n’avait pas précisé de date.

Les rebelles du M23 qui occupent plusieurs localités du Nord-Kivu s’opposent au déploiement de cette force de l’ONU. Ils ont intensifié ces dernières semaines une campagne de communication contre la brigade d’intervention et ont même tenté d’embrigader certains jeunes des localités qu’ils occupent à s’opposer au projet de l’ONU.

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