Les taximen motos dénoncent la multiplicité des taxes que l’autorité publique leur impose pour assurer le transport des personnes et de leurs biens, à Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï-Oriental.
«Il y a trop de tracasseries. La vignette qui était vendue, l’année passée, à 5 000 FC (5, 5 dollars américains) coûte désormais 38 dollars américains. Le montant est exagéré. Il y a des taxes de stationnement sur la voie publique, d’autorisation sur le transport, la taxe urbaine et autres», se plaint un taximen moto.
Pour opérer dans la ville, ces taximen motos sont obligés de débourser 253 dollars américains comme frais administratifs.
«Le constat est qu’on travaille quatre jours par semaine pour nous et les trois autres jours pour payer ces taxes. C’est l’Etat qui fait fortune sur les pauvres opérateurs économiques alors qu’à Kinshasa, on demande juste une taxe d’autorisation de transports à 12 000 FC et les gens travaillent en toute quiétude», affirme un autre taximan moto.
Pour sa part, le ministre provincial des Transports et Voies de communication du Kasaï-Oriental, Honoré Mutombo déclare que les taxes perçues sont celles qui sont prévues par les lois congolaises.
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