Uvira: 230 enseignants des écoles publiques réclament deux mois de salaires

Sit-in de quelques enseignants membres du Syeco devant la primature, le 2/03/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Environ 230 enseignants des écoles publiques n’ont pas touché leurs salaires des mois de mai et juin derniers dans les hauts plateaux d’Uvira (Sud-Kivu). Cette information a été livrée, mardi 9 juillet, par le chef d’antenne du Service de contrôle et paie des enseignants (Secope) à Uvira. Les responsables de ces écoles séjournent, depuis une semaine, à Uvira-centre pour tenter de retirer leurs salaires à la banque TMB. Ces derniers disent être exposés à l’insécurité chaque fois qu’ils viennent chercher leurs salaires à Uvira-centre.

«Ce climat d’insécurité est causé par la présence de bandits et groupes armés dans leur parcours des hauts plateaux vers Uvira-centre», expliquent les enseignants du haut plateau d’Uvira.

Ils demandent au gouvernement de renouer avec le système de paiement manuel pour les épargner de cette insécurité. Selon ces  sources concordantes, ces enseignants ne sont pas identifiés par la banque TMB.

«Compte tenu des difficultés d’accessibilité, les écoles des hauts plateaux d’Uvira sont débancarisées », a souligné le chef d’antenne du Secope à Uvira, Constantin Lumani.

Il a, par ailleurs, assuré que sa  hiérarchie provinciale est à la recherche des voies et moyens pour  permettre aux enseignants des hauts plateaux d’Uvira d’accéder à une  paie manuelle. «Cela pour ne pas handicaper les  activités scolaires», a-t-il conclu.

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