L’administrateur du territoire d’Irumu est poursuivi pour le viol d’une fille de treize ans. La famille de la victime a porté plainte depuis environ deux semaines au parquet de grande instance de Bunia (Ituri). L’ONG de défense de droit de l’homme Justice Plus, pour sa part, a accusé les autorités judiciaires de complaisance.
Selon elle, ces hommes de la loi ne posent aucun acte pour réunir les éléments de preuve dans ce dossier.
Depuis le 7 juillet, la famille de la victime a introduit une plainte au parquet de Bunia. Selon le contenu de cette plainte, l’administrateur du territoire d’Irumu, Seguin Ukelo Urombi, aurait invité la fille dans sa résidence et l’aurait violée à deux reprises au salon sur un canapé.
Le fait se serait passé à Irumu/centre au mois de mai dernier. Pour l’ONG Justice Plus à Bunia, ces accusations sont graves. Nicaise Bumba, secrétaire exécutif de cette ONG, a estimé que cette autorité devrait être arrêté provisoirement pour raison d’enquêtes:
«Depuis que la plainte a été introduite au parquet, jusque là on ne voit pas un acte [pouvant conduire à] l’interpellation de la personne incriminée. Ça reflète que nous sommes en train de nous verser dans l’impunité.»
Joint au téléphone, l’administrateur du territoire d’Irumu a plutôt dénoncé un montage visant à ternir son image. Il a clamé son innocence, arguant que pendant cette période il était en tournée d’inspection dans son entité administrative.
De son côté, le procureur près le parquet a affirmé avoir reçu une plainte contre cette autorité qui a été interpellée la semaine dernière au parquet. Mais il n’a pas précisé le grief mis à sa charge.
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