Equateur: l’assemblée provinciale ouvre sa session budgétaire 2014

Une vue du centre ville de Mbandaka dans la province de l’Equateur (RDC) .

L’assemblée provinciale de l’Equateur a ouvert lundi 30 septembre à Mbandaka sa session ordinaire, qui est essentiellement consacrée aux prévisions budgétaires de l’exercice 2014. C’est la première session depuis plus de trois ans qui s’ouvre dans une atmosphère apaisée. Mais le vice-président de cette institution, Marcel Losongo, qui présidait cette cérémonie en présence du gouverneur intérimaire Sébastien Impeto, a mis en garde tout membre du gouvernement provincial qui tenterait de rompre ce climat de sérénité.

Suite aux tiraillements entre le gouvernement provincial et l’assemblée, l’Equateur a été géré sans budget depuis plus de trois ans, a rappelé Marcel Losongo dans son mot d’ouverture. Cette crise institutionnelle avait conduit au dysfonctionnement de cet organe législatif et à la destitution de deux gouverneurs de province : José Makila en septembre 2009 et Jean-Claude Baende en mars dernier.

La province fonctionnait alors grâce aux appuis du gouvernement central et des organismes internationaux. «Il n’en sera plus le cas », a déclaré le vice-président de l’assemblée provinciale.

Il a par ailleurs a demandé à l’exécutif provincial de présenter à l’assemblée les prévisions budgétaires avant le 15 décembre. Sans quoi, a-t-il indiqué, son institution se verrait dans l’obligation de déclarer démissionnaire le gouvernement provincial.

L’Equateur, malgré ses ressources naturelles potentielles, accuse un taux de pauvreté de 84 %, a-t-il déploré. Dans le souci de mieux faire pour le développement de la province, le contrôle parlementaire, qui n’a pas eu lieu au cours de trois dernières années, devrait se faire régulièrement, selon la même source.

«L’assemblée provinciale sera très regardante dans l’élaboration et l’exécution du budget d’investissement de l’exercice 2014», a martelé Marcel Losongo, ajoutant qu’«il en sera de même pour l’application des édits qu’elle a votés et de la gestion des fonds de rétrocession aux entités décentralisées.»

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