Martin Kobler: «La promotion et le déroulement des élections, c’est une des priorités de la Monusco»

Martin Kobler, représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour la RDC le 28/08/2013 à Kinshasa, lors de la conférence de presse au quartier général de la Monusco. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le processus électoral congolais (2013-2016) bénéficiera du soutien des Nations unies. Le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC, Martin Kobler, l’a affirmé, samedi 16 novembre, au sortir d’une audience avec le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), l’abbé Apollinaire Malu Malu.

«La promotion et le déroulement des élections, c’est une des priorités de la Monusco. Je promets au président de la Ceni qu’on est derrière le projet des élections, nous sommes en train de restructurer maintenant notre mission. Il faut avoir le financement des élections, c’est quelque chose qui est très important pour nous des Nations unies. Alors on va coopérer très étroitement dans le futur», a assuré le patron de la Monusco.

C’était pour la première fois que Martin Kobler rendait visite à l’abbé Apollinaire Malu Malu, depuis sa prise de ses fonctions à la tête de la Monusco.

L’engagement des Nations unies dans le processus électoral congolais a réjoui le président de la Ceni:

«Nous avons échangé sur tous les différents aspects des élections, à commencer par la feuille de route du cycle électoral 2013-2016, les préparatifs en court et la manière dont on peut articuler le financement du gouvernement avec l’assistance internationale et notamment l’appui des nations unies ».

Les deux personnalités ont également échangé sur l’issue des pourparlers entre le gouvernement congolais et la rébellion du M23, à Kampala (Ouganda).

Pour l’abbé Apollinaire Malu Malu, ce dialogue constitue un maillon important dans la consolidation de la paix en RDC et dans la région des Grands lacs tandis que Martin Kobler a estimé important que les deux parties puissent conclure un texte compréhensif et concerté à Kampala.

C’est depuis lundi 11 novembre que le gouvernement congolais et les représentants du M23 n’accordent pas leurs violons quant à la signature d’un accord à Kampala. Kinshasa avait notamment évoqué le problème de l’intitulé du document à parapher, refusant d’apposer sa signature. La délégation gouvernementale souhaite plutôt signer «une déclaration».

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