Lubumbashi : un militaire ivre crée la panique à la Grand-Place de la poste

Une vue du centre ville de Lubumbashi

Des coups de feu ont été entendus mercredi 1er janvier dans la soirée au centre-ville de Lubumbashi, créant une panique généralisée. Selon des témoins, un militaire visiblement en état d’ivresse a ouvert le feu sans que l’on ne sache pourquoi. Dans le concert de tirs qui s’en est suivi, un soldat a été tué. On dénombre également plusieurs blessés parmi les militaires et les civils, indiquent des sources militaires. 

Il est environ 18 heures 30’ lorsqu’un militaire apparemment en état d’ivresse ouvre le feu non loin de la Grand-Place de la poste ou se tient un concert de musique. Des militaires d’une autre unité en faction dans les parages ripostent. C’est la débandade et le sauve-qui-peut.

Le centre-ville se vide en un clin d’œil et les gens courent dans tous les sens à la recherche d’un abri. Les conducteurs mettent les pieds sur l’accélérateur, et personne ne maitrise la situation.  Dans la précipitation et la panique, quelques cas d’accidents sont enregistrés.

Les éléments de la police militaire dépêchés sur place pour rétablir l’ordre se retrouvent en face des militaires d’une autre unité. C’est là que les tirs s’intensifient, on ne sait toujours pas pourquoi. Et la confusion est à son comble.

D’après une source militaire, le bilan fait état d’un militaire tué et de plusieurs blessés tant du côté des militaires que des civils. Le calme est finalement revenu quelques heures après le début de cette confusion. Des quelques militaires ont été interpelés.

Cet évènement intervient au moment où les habitants de la capitale provinciale du Katanga ont encore frais en mémoire les incidents de lundi dernier qui ont fait plusieurs morts. Ce jour là, les forces de sécurité avaient lancé un assaut contre la résidence du prophète Mukungubila dont les adeptes avaient pris en otage des journalistes de la télévision publique à Kinshasa et attaqué d’autres sites stratégiques à Kinshasa et Kindu dans la province du Maniema.

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