RDC : les explications de Kin Kiey Mulumba sur le code 243 et le nom de domaine .cd

Kin Kiey Mulumba, député national élu de Masimanimba dans la province du Bandundu (Palais du Peuple/ Kinshasa, le 17/02/2012.)

Le ministre des Postes, Téléphones et Nouvelles technologies de l’Information et de la communication (PT-NTIC), Kin-Kiey Mulumba s’est expliqué, mercredi 22 janvier, à l’Assemblée nationale sur la gestion du domaine internet de premier niveau de la RDC [.cd] et la traque des fraudeurs du code téléphonique 00243, qui trafiquent des appels internationaux. Il répondait à la question d’actualité du député Patrick Muyaya.

Fin 2013, certains sites internet des services publics du domaine point cd (.cd) étaient inaccessibles. Plusieurs cas de fraudes des appels internationaux ont également été constatés. Le député national Patrick Muyaya estime que toute lumière devrait être faite sur ces deux problèmes.

Le ministre de PT-NTIC a d’abord expliqué que le problème de la gestion internet point cd (.cd) est parti du remplacement du manager congolais Christian Tshimanga au poste d’administrateur du serveur. Ce dernier n’a pas apprécié sa révocation et s’était permis de déconnecter la RDC du domaine point cd (.cd).

Kin Kiey Mulumba s’est contenté d’indiquer que des négociations sont en cours « pour une transition en douceur » de la gestion du serveur.

Quant la question de la traque des fraudeurs des appels internationaux, le ministre des PT-NTIC a affirmé qu’un consortium recruté pour traquer les fraudeurs décèle chaque jour une centaine de cartes sim frauduleuses qu’il fait désactiver par les opérateurs.

La difficulté dans ce dossier, est que certains opérateurs de télécom collaborent, mais d’autre ne le font pas, ajoute Kin Kiey Mulumba. C’est ce qui justifie, à l’en croire, ses descentes quelques fois sur terrain pour « hausser le ton » contre des opérateurs récalcitrants.

Le ministre Kin Kiey a aussi assuré que les fraudeurs des appels internationaux utilisent des moyens technologiques sophistiqués. Ce qui requiert également des moyens conséquents de la part du gouvernement pour continuer à démanteler tous ces réseaux qui sont à la base du manque à gagner important à la République.

La fraude des appels téléphoniques internationaux font perdre à l’Etat congolais environ 12 millions de dollars américains chaque mois.

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