Les activités ont repris depuis plus d’un mois dans vingt-quatre des vingt-cinq localités de la chefferie des Watalinga dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Le responsable de cet entité, Saambili Bamukoka qui a annoncé cette information mardi 13 mai à Radio Okapi, a indiqué que seule la localité de Buvata n’a pas repris son cours normal.
Les activités étaient suspendues de fait dans ces localités depuis le mois de janvier lorsque les Forces armées de la RDC, appuyées par la Monusco, avaient lancé des opérations de désarmement contre les rebelles ougandais des ADF.
Selon Saambili Bamukoka, les habitants qui avaient fui ces opérations ont regagné leurs milieux d’origine. Ils ont repris leurs activités champêtres et s’emploient à la reconstruction des maisons détruites pendant l’occupation rebelle.
« Ça fait déjà un mois et demi que toutes les activités ont repris que ça soit au niveau des écoles, au niveau des structures sanitaires, au niveau de l’administration du territoire, les services spécialisés ainsi que les services étatiques et para–étatiques implantés dans la chefferie. C’est tout le monde qui travaille, la population elle-même est déjà rentrée dans leurs villages d’origines à tel enseigne que les gens commencent déjà à cultiver », a affirmé Saambili Bamukoka.
Selon lui, le gouvernement a envoyé une assistance constituée des tôles aux populations et a promis la reconstruction de toutes les localités de la chefferie de Watalinga.
L’armée a entamé le 16 janvier dernier des opérations militaires de désarmement des rebelles ougandais des ADF dans tout le territoire de Beni. Deux jours après le début des opérations, les rebelles avaient été délogés de trois localités : Mamundioma, Kambi ya Mabi et Kalemi.
Au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies de la semaine dernière, la Monusco a indiqué que la situation au Nord-Kivu était relativement calme mais imprévisible.
En avril dernier, une bombe de fabrication locale lancée au quartier Nabakanga de Beni avait fait six blessés dont quatre civils, un militaire et un policier.
Un autre attentat a eu lieu au mois de mars dernier. Il visait un convoi motorisé du contingent népalais de la Monusco. Six casques bleus avaient été blessés.
Le maire a assuré que des dispositions sécuritaires ont été prises pour faire face à cette situation.
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