Des dizaines de femmes souffrant de fistules n’accèdent pas aux soins faute de moyens financiers, à Kisangani et environs (Province Orientale). Le médecin-directeur de l’hôpital général de référence de Kisangani, docteur Hubert Kakalo, demande aux autorités sanitaires et autres partenaires de venir en aide à ces femmes démunies. Il a lancé cet appel, vendredi 23 mai, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétrique.
«Réparer n’est pas un problème mais il y a un problème au niveau de financement. Ce sont des interventions qui coûtent chères. Une seule malade peut être opérée deux ou trois fois avant qu’elle soit complètement guérie. Ca nécessite vraiment des moyens. Il y a des gens qui peuvent aider ces malades en les prenant en charge financièrement parce que moi je vais m’occuper du côté technique», a indiqué le docteur Hubert Kakalo.
Une fistule est un abouchement anormal d’une cavité dans une autre au cours d’un processus évolutif pathologique. On la distingue des malpositions d’organes, ou des malformations anatomiques. Elle peut être la conséquence d’une maladie, d’une complication d’une intervention.
Le médecin-directeur de l’hôpital général de référence de Kisangani a par ailleurs indiqué que la plupart de ces malades sont démunies et abandonnées à elles-mêmes.
En octobre dernier, une vingtaine de femmes souffrant de fistule avaient bénéficié de soins gratuits de l’hôpital général de référence de Kisangani grâce à l’appui des partenaires.
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