La réhabilitation du Domaine agro-industriel et présidentiel de la N’sele (DAIPN) se poursuit alors que cette ferme a déjà livré ses premières productions des poules. Lancés l’année passée, les travaux de réhabilitation de cette ferme devraient durer quatre ans. Entre-temps, dans les cinq bâtiments déjà opérationnels, des poussins sont gardés.
L’ingénieur Léon Mipiya, responsable de la production des poules affirme que cette production est facilitée par une bonne alimentation des poussins.
« Nous avons d’abord un aliment démarrage du premier jour jusqu’au dix-huitième jour. Du dix-neuvième jour jusqu’au vingt-huitième il y a encore un aliment de 2e âge. Et du vingt-neuvième jusqu’au quarante-deuxième jour, il y a l’aliment finition », détaille le technicien, précisant que cette alimentation est constituée de maïs, soya, son de blé, huile de palme et vitamines.
Pour éviter la propagation des maladies dans les poulaillers, le docteur vétérinaire Jean-Jacques Bunga affirme que les poules reçoivent deux vaccins contre la maladie de Gumboro et le New Castel.
Pendant ce temps, les travaux de réhabilitation du site se poursuivent. Les bâtiments où seront élevés notamment les porcs ainsi que les infrastructures pour l’élevage de poissons sont en train d’être réhabilités.
Le directeur des opérations de réhabilitation de DAIPN, Dann Jourdren, indique que les travaux sont réalisés par la firme israélienne LR Group Limited. L’entreprise doit également réhabiliter les succursales de DAIPN à Lubumbashi et à Mbuji-Mayi.
Dann Jourdren refuse de révéler le coût global des travaux mais estime à 88 millions de dollars américains le coût des premiers travaux.
Après les travaux de réhabilitation, la firme LR Group Limited va également s’occuper du fonctionnement du DAIPN.
Le directeur des opérations de réhabilitation affirme que ce site pourrait produire à terme 1 500 tonnes de poulet de chair, 300 tonnes de poisson et 25 millions d’œufs chaque année.
En décembre dernier, la ferme de la N’sele a mis sur le marché 25 000 poulets vifs.
Le Domaine agroindustriel présidentiel de la N’sele était resté inactif depuis le pillage de 1991. Plusieurs tentatives de relance n’ont pas abouti. En mai 2013, le groupe israélien LR Group Limited et le gouvernement congolais ont signé un contrat de gestion et de réhabilitation de ce site.
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