Province Orientale: des barrières illégales sur l’axe Mungbere-Watsa-Gombari

Les FARDC en patrouille dans l’Est de la RDC. Photo MONUC/Marie Frechon

La société civile accuse les militaires et les policiers d’avoir érigé huit barrières illégales sur l’axe routier Mungbere-Watsa-Gombari, long de 200 km, dans le district du Haut-Uelé (Province Orientale). Cette structure a dénoncé, mardi 16 septembre, la réapparition de ces barrières, deux mois seulement après leur démantèlement ordonné par le commissaire du district du Haut-Uélé.

Ces barrières sont érigées à la hauteur des localités Betongwe, Mungbere, Akpodu, Dubele, Nepoko, Gombari, Wanga et Moku.

Pour franchir une barrière, un véhicule paie 5000 francs congolais (5, 42 dollars américains), une moto débourse 2 500 francs congolais (2, 71 dollars américains) tandis que le vélo transporteur paie 1 000 franc congolais (1, dollar) et un piéton 500 franc congolais (0, 54 USD).

La société civile redoute que cette tracasserie puisse baisser le trafic commercial et les activités champêtres sur cet axe routier. Cette situation est également constatée sur la route Kisangani-Ituri, où des militaires exigent 15 000 francs congolais (16, 26 dollars américains) aux camionneurs et mènent des incursions, en pillant les villages environnants.

L’administrateur du territoire de Watsa, Christophe Ikando, regrette la résurgence de ces barrières qui, à l’époque, étaient érigées pour traquer les hommes de l’ancien chef rebelle Paul Salada Morgan tué en avril dernier après un échange des tirs avec les FARDC.

Christophe Ikando promet de rencontrer le commandant de la base militaire de Gombari et celui de la police basée à Watsa pour résoudre ce problème.

De son côté, le commandant intérimaire de la 9è régions militaire, le général-major Léon Mushala entend saisir le commandant de la base militaire Gombari pour lui ordonner le démantèlement de toutes ces barrières.

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