La Cour pénale internationale (CPI) va entendre mercredi 12 et jeudi 13 novembre les conclusions orales des parties dans l’affaire Jean-Pierre Bemba. L’ancien vice-président congolais est jugé pour crimes de guerre commis par ses soldats en Centrafrique en 2 002 et 2 003. Par ailleurs, la chambre préliminaire II de cette cour renvoie en procès Fidele Babala, Aime Kilolo, Jean Jacques Mangenda et Narcisse Arido pour subornation de témoins dans ce procès.
Dans un communiqué de presse publié mardi, la Chambre préliminaire II a confirmé en partie les charges d’atteintes à l’administration de la justice en l’encontre de Fidele Babala, Aime Kilolo, Jean Jacques Mangenda et Narcisse Arido.
Elle a conclu qu’il y avait des «preuves suffisantes donnant des motifs substantiels de croire que les suspects auraient commis dans le cadre de l’affaire Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo des atteintes à l’administration de la justice en rapport avec des témoignages.»
Toutes ces atteintes avaient été commises entre la fin de 2011 et le 14 novembre 2013 dans divers lieux. Il s’agit notamment, selon la même source, de «la subornation de témoins, pour leur avoir donné de l’argent et des instructions afin qu’ils produisent de faux témoignages ainsi que la production d’éléments de preuve faux ou falsifiés et la présentation de faux témoignages dans la salle d’audience.»
Pour l’instant, les quatre prévenus bénéficient de la liberté provisoire qui leur a été accordée le 21 octobre dernier par la même Chambre préliminaire II de la CPI.
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