Les ADF ont à nouveau endeuillé le territoire de Beni, à plus de 350 km au Nord de Goma (Nord-Kivu). Ces rebelles ougandais sont accusés d’avoir tué quatre personnes, dans la nuit du vendredi 14 novembre, dans la localité de Butemba, sur l’axe Beni-Mbau. Au moins 21 personnes ont été exécutées en l’espace de deux jours par ces présumés ADF dans le même secteur de Beni-Mbau.
Selon la société civile locale, ces assaillants ont à l’aide des machettes blessé d’autres personnes dans cette partie du Nord-Kivu.
Plusieurs sources de la région indiquent que cette attaque s’est passée aux environs de 20 heures locale lorsque les assaillants ont fait incursions dans la localité de Butemba.
Une situation déplorée par la société civile du Nord-Kivu qui précise que ces tueries ont même provoqué la panique au sein des habitants qui ont fui vers la localité de Kainama.
Ce village a accueilli d’autres déplacés des localités de Bango et Kambi Ya Chui qui avaient connu récemment d’autres massacres. Cette organisation citoyenne s’est dit préoccupée par cette situation qu’elle a qualifié d’énième massacre perpétré par les rebelles ougandais des ADF.
Ainsi, elle tire la sonnette d’alarme et appelle le gouvernement congolais et la Monusco à prendre des mesures urgentes contre les rebelles des ADF qui sèment la terreur et la désolation dans le territoire de Beni.
Interrogé, le porte-parole des FARDC au Nord-Kivu, colonel Olivier Hamuli, a promis de mener une enquête avant de se prononcer sur le massacre de quatre personnes.
Ce énième massacre porte à plus de 100, le nombre de civils tués, depuis octobre, dans le territoire de Beni.
Dans le territoire de Beni, au moins 10 000 nouveaux ménages ont fui leurs localités à cause de l’insécurité, depuis le mois d’octobre, indique la société civile locale.
En séjour à Beni en octobre dernier, le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, avait qualifié ce qui s’est passé dans ce territoire d’humiliation pour la nation.
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