Katanga : 30% des déplacés de la province sont à Pweto

Scène du villqge de Pweto, à la frontière avec la Zambie, au Katanga, 2007.

Le nombre de réfugiés accueillis à Pweto atteint 178 000, soit 30% des déplacés de toute la province du Katanga. L’administrateur de ce territoire a évoqué cette situation qu’il juge préoccupante dimanche 23 novembre au cours d’une réunion avec des responsables d’agences humanitaires et des bailleurs de fonds conduits par le  coordonnateur général des affaires humanitaires, Moustapha Soumare. Célestin Ngombe a plaidé pour une augmentation de l’enveloppe mise à la disposition des humanitaires à Pweto.

D’une part, ce territoire accueille les déplacés qui ont fui les exactions des miliciens Mai-Mai dans d’autres territoires.

D’autre part, il y a les retournés qui avaient fui leurs villages à Pweto et qui aujourd’hui, revenu chez eux, vivent  dans de conditions difficiles après avoir tout perdu.

«Une bonne partie du territoire de Pweto notifie un grand nombre des retournés dans certaines zones et ces derniers ayant perdu tous les moyens de subsistance. Je saisis cette opportunité pour faire le plaidoyer auprès de vous afin de permettre une augmentation d’enveloppe aux partenaires humanitaires œuvrant dans le territoire pour la mise en œuvre des projets pouvant permettre non seulement  des continuer les activités déjà débutées pour combler le gap des besoins non couverts», a plaidé M. Ngoombe.

De son côté, le coordonnateur général humanitaire, Moustapha Soumaré, s’est engagé à discuter de ce sujet avec les bailleurs de fonds.

«Nous avons tous bien compris le message qui nous a été fait pour nous dire qu’il faut voir la zone de Pweto, la mettre dans son contexte précis d’insécurité actuelle. Quoi qu’il y a quand même une amélioration véritable que nous sommes en train de voir», a-t-il affirmé.

Moustapha Soumaré compte relayer ce plaidoyer au niveau de l’équipe pays des humanitaires, ainsi que de la coordination des  partenaires afin de répondre véritablement  à la préoccupation évoquée par l’administrateur de territoire.​

Lire aussi sur radiookapi.net: