RDC : Mokonda Bonza recommande la réhabilitation des secrétaires généraux suspendus

Des sénateurs de la RDC le 15/12/2012 au palais du peuple à Kinshasa, lors du discours du prédisent Joseph Kabila sur l’état de la nation devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le Sénateur Mokonda Bonza recommande au Gouvernement de réhabiliter les secrétaires généraux suspendus. Au cours de sa question orale adressée jeudi 11 juin au ministre de la Fonction publique, Jean-Claude Kibala, il a indiqué que ces décisions ont été prises de façon abusive.

Quatorze secrétaires généraux sur les cinquante-trois que compte l’administration publique ont été suspendus par leurs ministres de tutelle depuis 2013. Ils sont accusés des plusieurs manquements notamment la négligence dans l’exécution des mesures prises par leurs ministres des tutelles et l’insuffisance des résultats dans leurs secteurs respectifs.

Aussi, le sénateur de l’opposition, Mokonda Bonza, a demandé au ministre de la Fonction publique de veiller à l’équilibre géopolitique dans la désignation de secrétaires généraux, afin d’améliorer la situation de l’administration publique.

Dans sa réplique aux questions des sénateurs sur le malaise qui sévit dans l’administration publique et principalement dans le chef des secrétaires généraux, le ministre Jean-Claude Kibala a affirmé que la compétence de nomination est dévolue au seul chef de l’Etat.

Cependant a-t-il poursuivi, la gestion au quotidien est assuré par les ministres de tutelle.

Ainsi, a-t-il souligné, le secrétaire général est un agent de carrière de l’Etat soumis à un régime disciplinaire au même titre que le huissier.

C’est ce qui, d’ après Jean Claude Kibala, peut justifier certaines suspensions et désignation des intérimaires.

Ses réponses n’ont pas rencontré l’assentiment de l’auteur de la question orale, Mokonda, qui reste convaincu qu’un malaise ronge l’administration publique.

Une situation qui s’illustre d’après Mokonda Bonza par la multiplicité de suspensions de secrétaires généraux, la désignation des intérimaires, le non paiement des secrétaires retraités et la non prise en compte de la géopolitique dans la nomination.

D’après lui, cet état de choses risque de bloquer pendant de longues années la reforme de ce secteur, a déploré le sénateur Mokonda.

Il a formulé une série de recommandations adressées au gouvernement, notamment, l’abrogation par décret de tous les actes réglementaires, en vue de réhabiliter les secrétaires généraux suspendus et l’étude de la situation des secrétaires  généraux arrêtés.

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