L’entreprise Chanimetal est confrontée aux difficultés de financement. Conséquence: ses activités sont au ralenti. Les responsables de Chanimetal souhaitent être associés aux différents appels d’offre concernant le secteur d’activités de l’entreprise. Toutes ces préoccupations ont été présentées au Vice-premier ministre en charge du Travail, emploi et prévoyance sociale, mardi 3 août, au cours d’une visite qu’il a effectuée dans les installations de cette entreprise.
Cette visite était une occasion pour les employés de faire part à Nzanga Mobutu des problèmes qu’ils connaissent. Il s’agit notamment de ce qu’il qualifie de pression fiscale.
D’après Modeste Kitsa, représentant des travailleurs, le gros de leur salaire est affecté aux impôts, malgré la mise en place en 2003 du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig).
L’employeur subit aussi cette “pression fiscale”, a reconnu le représentant des travailleurs.
Pour sa part, le président du Conseil d’administration de Chanimetal a évoqué la question du financement qui pourrait aider l’entreprise à relancer la production.
Il a plaidé pour que Chanimetal soit pris en compte dans les appels d’offre concernant leurs activités.
Nzanga Mobutu entend, pour sa part, exercer un arbitrage entre l’employeur et les employés concernant l’impôt sur le salaire.
Il a aussi promis d’examiner des possibilités de financement notamment auprès du Fonds de promotion de l’industrie.
Pour rappel, Chanimetal, société de construction métallique et mécanique ainsi que de représentation industrielle en Afrique Centrale, est issue du groupe belge Chanic, chantier naval et industriel du Congo basée à Bruxelles.
C’est depuis 1928 qu’elle est établie en République Démocratique du Congo, devenant ainsi la première Industrie du Congo.