Les opérateurs économiques de Tshikapa sont libres d’importer toute sorte de marchandises d’Angola et les commercialiser sans contrainte, a affirmé le chef de bureau urbain de l’économie nationale, Laurent Tshitupa, mercredi 4 décembre dans un entretien avec la presse de cette ville à 265 km à l’ouest de Kananga dans le Kasaï-Occidental. Il réagissait ainsi à la controverse sur la commercialisation de certains produits, dont la société Beltexco revendique le monopole.
L’ouverture officielle de la frontière en juillet dernier entre la province du Kasaï-Occidental (RDC) et celle de Lunda Nord en Angola a des retombées positives à Tshikapa. Le marché local est inondé de certains angolais. Il s’agit notamment de la Bière, du riz, de la farine de froment et de l’huile végétale.
Selon le chef de bureau urbain de l’économie, chaque opérateur économique peut amener les produits de son choix et les commercialiser sur le marché local à Tshikapa. Laurent Tshitupa s’appuie sur la position du ministre provincial de l’Economie et Finances.
Selon lui, la société BELTEXCO doit cesser d’empêcher les opérateurs économiques congolais de vendre ces produits sur base de son droit d’exclusivité.
De son côté, le chef du personnel de Beltexco/Tshikapa, Eddy Kibele, confirme le monopole détenu par son entreprise sur plusieurs produits. Il s’agit de la pille de marque Tiger, la pâte dentifrice Maxam, les lame de rasoir Nelson, etc.
Ces marchandises, selon lui, ne peuvent pas être commercialisées en grande quantité par un autre opérateur sans passer par Beltexco. Cette entreprise détient le certificat des droits de propriété délivré par le ministre national de l’industrie, affirme Eddy Kibele.
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