Environ 100 véhicules sont enregistrés chaque jour au service de contrôle technique, à l’Institut national pour la préparation professionnelle (INPP), dans la commune de Limeté à Kinshasa. Les véhicules légers paient 66 dollars américains tandis que les 4×4 déboursent 77 dollars américains. L’Hôtel de ville de Kinshasa perçoit 45% des recettes générées. Le reste est perçu par les trois entreprises qui assurent ce contrôle technique.
Le propriétaire dont le véhicule passe au contrôle doit au préalable obtenir un bon de paiement à la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK) qui lui permet d’effectuer le paiement des frais auprès d’une banque sélectionnée à cette fin.
Aaron Miziamu, chef de service de contrôle technique automobile, a indiqué que l’affluence a augmenté depuis la fin du moratoire de l’Hôtel de ville le 1er avril dernier.
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« Avant, on recevait au moins 50 véhicules par jour mais maintenant avec le moratoire, on atteint plus de 100 véhicules», a-t-il expliqué.
Pour sa part, le ministre provincial des Transports de Kinshasa, Godard Motemona, a indiqué que l’Hôtel de ville perçoit 45% de recettes du contrôle technique à titre de redevances.
Tous les véhicules, y compris ceux qui ne font pas affectés au transport en commun sont concernés par le contrôle technique dans la ville de Kinshasa, avait-il précisé le 6 mai dernier.
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