Retour au bercail pour une centaine de réfugiés congolais.

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Retour au bercail pour une centaine de réfugiés congolais. Ils ont vécu plus de cinq ans en république centrafricaine. Trois rotations sont organisées chaque semaine par le haut Commissariat pour les Réfugiés, HCR, avec la collaboration des autorités centrafricaines et congolaises. Nos compatriotes sont obligés de vendre à vil prix leurs bétails, les structures de santé à Libenge, terre promise, ne sont pas en mesure d’accueillir près de dix mille réfugiés attendus.

Lorsque vous passez devant certaines parcelles, vous pouvez lire sur les murs : cette parcelle n’est pas à vendre. Il s’agit pour les auteurs de cet avertissement, de prévenir de vente unilatérale par un membre de la famille. Plus de la moitié des dossiers dans les cours et tribunaux concernent les conflits parcellaires.

Désagréable surprise ce matin à Kinshasa: des policiers et militaires des forces armées de la RDC ont interpellé et déchiré les pantalons de quelques filles à Kinshasa. Qui a donné l’ordre? Le gouverneur de la ville et l’inspecteur provincial de la police ont nié être impliqué dans cette opération. On a dénombré une dizaine de victimes.

Beaucoup de familles ont du mal à nourrir correctement leurs enfants. Conséquences, beaucoup d’enfants de 0 a 5ans souffrent de la malnutrition. Pour palier a ce problème, des paroisses s’organisent pour pouvoir améliorer la nutrition des enfants. Des “mamans bongisa” font le porte à porte pour amener les enfants dans les centres nutritionnels. Le taux de malnutrition en RDC est autour de 16%.