Près de 60% des jugements rendus par les tribunaux de Kinshasa ne sont pas exécutés. A la base de cette situation, on déplore notamment le trafic d’influence, certaines interférences politiques, policières et militaires.
Selon le greffe chargé d’exécuter les jugements, des justiciables et leurs avocats ainsi que le procureur général de la république convergent sur un seul point : l’inexécution des jugements est due à la mentalité du Congolais. « Personne n’accepte le verdict du juge, sauf celui qui a gagné », indique le procureur général de la république.
Quelques cas illustratifs: un jugement gagné par un pharmacien dans le procès sur la zaïrianisation reste toujours inexécuté depuis les années 80.
Dans le procès Jean Bamanisa contre Utexafrica, les enfants Bamanisa ont gagné un jugement mais la famille n’a toujours pas été réhabilitée pour occuper le site querellé dans la commune de Ngaliema le long du fleuve.
- Comment réagissez-vous face à cette situation ?
Invité: Polycarpe Mongulu, sénateur et procureur général honoraire de la république.
Thème du vendredi 1er juin
Nous allons parler des cas des violences enregistrées dans plusieurs stades de la RDC lors des rencontres de football.
Au début de ce mois de mai, deux personnes sont mortes au stade des jeunes de Katoka à Kananga au Kasaï Occidental lors du match ayant opposé Tshikunku à Nsanga Balende. Le 27 de ce même mois à Mbujimayi la rencontre entre AS Bantou et Us Tshinkunku a fait plusieurs blessés.
- Comment réagissez-vous face à ces violences et comment les prévenir ?
