Journal français de 12h de ce dimanche 15 décembre 2024
- Processus de paix de Luanda : jusqu'hier samedi en tout cas, les représentants des trois pays, spécifiquement la RDC et le Rwanda ne s'accordent pas sur le projet de texte à soumettre à la signature des chefs d'Etats. Le Rwanda exige comme préalable à la signature dudit accord, un dialogue direct entre la RDC et le M23, ce que le gouvernement congolais n'envisage aucunement quel qu'en soit le prix jusqu'à présent.
- Au Nord-Kivu, les armes continuent de résonner dans le sud du territoire de Lubero. Depuis ce matin, de nouveaux affrontements opposent les FARDC aux rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, dans la localité de Matembe, située à 60 km de Lubero-Centre, chef-lieu du territoire.
- La coordination urbaine de la société civile de Goma dit fonder son espoir sur les retombées positives du sommet tripartite RDC-Rwanda – Angola qui se tient ce dimanche à Luanda pour la stabilisation de l’Est de la RDC.
- Dans la province du Tanganyika : retour au calme aujourd’hui au village Ngombe Lubamba dans le secteur Nord Lukuga. D’après l’administrateur du territoire Assistant de Nyunzu un accrochage a opposé les Twa aux Bantou le vendredi à la suite d’une dispute. Un Twa a été tué et le village incendié.
- En Ituri, une centaine de miliciens mai mai vers Biakato dans le territoire de Mambasa adhèrent au programme de désarmement, démobilisation et réinsertion communautaire. D'autres assaillants de différents groupes armés viennent déposer volontairement leurs armes.
- Elections législatives nationales et provinciales ce dimanche dans le territoire de Masi-Manimba. Les bureaux de vote des dix secteurs qui le composent, mais aussi ceux de la cité de Masi-Manimba ont tous ouverts leurs portes ce matin.
- Au Kasaï Oriental, plusieurs jeunes membres de l'ONG « Les capables » ont rendu propre ce samedi quelques artères de la commune de la Kanshi. C'est une première campagne dénommée « Je rends Mbuji-mayi propre » lancée par ce groupe des jeunes.
- Dans la Tshopo, les naufrages de baleinières sur le fleuve Congo sont récurrents. Ils sont à la base de nombreux dégâts aussi bien humains que matériels. Parmi les causes à la base de ces accidents figurent notamment la vétusté des embarcations, la navigation nocturne, le surchargement et le manque de conscience professionnelle./sites/default/files/2024-12/15122024-a-f-journalfrancaismidi12h00-00_web.mp3