Cinq cents magistrats affectés dans près d’une centaine de tribunaux de paix créés par ordonnance présidentielle au mois de juin dernier n’ont pas encore rejoint leurs nouveaux postes. Ils réclament le payement de leurs frais d’installation depuis quatre mois. Dans un mémorandum remis vendredi 4 octobre au premier ministre, le coordonnateur du collectif de ces avocats, Benoit Malumalu, a indiqué que leur démarche est « essentiellement intellectuelle et professionnelle ».
« Quand bien même les magistrats mutés auraient déjà rejoint leurs postes, cela n’enlève en rien, leur droit à une indemnité de déplacement en cas de mutation », a insisté Benoit Malumalu, président du Tribunal de paix permuté à l’Equateur.
Il qualifie tout de même de positives les démarches entreprises pour obtenir les frais d’installation.
« Je profite pour lancer un appel à tous les magistrats mutés pour leur demander de se tranquilliser parce que les démarches vont bon train. Le Premier ministre a promis de s’impliquer personnellement en harmonie avec le président du Conseil supérieur de la magistrature pour qu’une solution soit vite trouvée afin de permettre aux magistrats de bien travailler », a affirmé Benoit Malumalu.
