MALI: agression du Président, enquête ouverte sur les manquements sécuritaires - AFP via Romandie

Une enquête a été ouverte pour situer les manquements au niveau sécuritaire lors de l’agression du président malien par intérim Dioncounda Traoré, blessé par des manifestants hostiles, a déclaré mardi le gouvernement malien.

Dans un communiqué lu à la télévision publique ORTM, le gouvernement condamne cette agression de M. Traoré, perpétrée lundi par une foule de manifestants incontrôlés jusque dans son bureau, ce qui relève d’actes inacceptables (…) qui dénotent des dérives inqualifiables.

Toutes les mesures sont prises pour identifier les auteurs de l’attaque pour les traduire devant la justice. Dans ce cadre, une enquête est ouverte pour situer les manquements au niveau sécuritaire en vue d’en tirer les conséquences qui s’imposent, affirme-t-il.

Dioncounda Traoré, investi le 12 avril président par intérim du Mali après un coup d’Etat militaire le 22 mars, a été agressé à son bureau à Koulouba, près de Bamako, par des manifestants hostiles à son maintien au pouvoir au-delà de mardi, terme de 40 jours d’intérim prévus par la Constitution.

Il doit rester au pouvoir pour diriger à compter de mardi une transition d’un an en vertu d’un accord signé notamment entre les putschistes et la médiation mandatée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Des manifestants ont réussi à pénétrer dans son bureau malgré la présence de militaires. M. Traoré a été frappé, blessé au visage au dos. Admis aux urgences, il a pu quitter l’hôpital, les examens n’ayant montré aucune lésion grave.  la suite sur Romandie.com