Jean Charest peine décidément à convaincre les étudiants. Le Premier ministre québécois a proposé jeudi la tenue d’une rencontre pour tenter d’apaiser la colère des manifestants qui protestent depuis plus de 100 jours contre la hausse des frais de scolarité universitaire – une colère qui s’est envenimée avec le vote d’une loi restreignant le droit à manifester, aussitôt rebaptisée par ses opposants “loi matraque”.
Mais cette esquisse de main tendue n’a pas empêché le conflit sur les droits de scolarité au Québec de prendre vendredi une tournure juridique avec le dépôt par les étudiants de deux recours en justice contre la loi spéciale adoptée le 18 mai, et qui enfreint selon eux la liberté d’expression et d’association. Lire la suite sur lci.tf1.fr