Du soleil, un peu de mistral et quelque 2 500 personnes pour accueillir Jean-François Copé Le secrétaire général de l’UMP s’est lancé dimanche dans la campagne interne pour la présidence du parti. Une campagne aux airs de prolongation de la présidentielle: musique de la campagne de 2007 pour son entrée, Jeunes Populaires qui hurlent «Copé président», drapeaux tricolores… Et à son arrivée à la tribune, une liasse de parrainages remis par les jeunes des Bouches-du-Rhône: 1 040 signatures sur les 7 924 nécessaires. «C’est la première étape de la victoire», remercie le secrétaire général devant ses amis Jean-Claude Gaudin, Christian Jacob, Roger Karoutchi ou Rachida Dati. Mais aussi ses parents et son épouse Nadia.
Deux mois après Français Fillon, Jean-François Copé a mis fin au suspense. Mais avant d’annoncer sa candidature, il a pris soin d’accorder sa «première pensée à Nicolas Sarkozy» avec qui il a déjeuné vendredi au Cap Nègre, sur la côte varoise. «Tous ceux qui voudraient remettre en cause son action me trouveront sur leur route pour défendre son bilan et sa personnalité», assure-t-il. Comme si le message n’était pas assez clair, Copé explique ne pas arriver «à comprendre celles et ceux de [sa] famille politique qui, une fois venu le jour de la défaite, critiquent» Nicolas Sarkozy. Sans jamais citer son nom durant une heure de discours, il vise François Fillon. Son principal adversaire a souligné ses différences avec l’ex-président. Un pari risqué tant la figure de Sarkozy reste prégnante à droite et l’espoir de son retour vif parmi les militants.
Objectif: une victoire en 2014
Persuadé d’avoir trouvé sa martingale, Copé le répète à l’envi: «Quelles que soient ses décisions, je serai à ses côtés.» Quitte à taire – pour l’instant – son ambition présidentielle depuis longtemps assumée. Copé aujourd’hui n’est candidat à la présidence de l’UMP que pour «emmener vers la victoire en 2014», explique-t-il. «Candidat pour rassembler tous les talents de notre famille politique» et «pour conduire l’opposition sans concession ni complaisance». Point barre. Lire la suite sur lefigaro.fr