Un collectif de la société civile exige la libération de ses militants arrêtés à Kinshasa

Le collectif d’actions de la société civile (CASC) demande la libération inconditionnelle de tous ses membres et toutes les autres personnes arrêtés vendredi 30 juin à Kinshasa. Ces personnes venaient participer à une conférence publique sur le thème: «La mobilisation pour le retour à l’ordre constitutionnel.» Dans un communiqué signé par seize organisations membres, le CASC dénonce la violation par les autorités des articles 17, 23 et 25 de la constitution, qui garantissent la liberté de mouvement, d’expression et d’association.

«Autour de 9h20’, nous avons vu trois [voitures] 4x4 de la police, pleins de policiers armés jusqu’aux dents. Ils nous ont tous chassés, par force. Et il y a certains parmi nous qui ont été arrêtés…», a témoigné l’un des organisateurs de cette conférence publique, Espoir Ngalukiye, disant ne pas être en mesure de déterminer le nombre des arrêtés.

Parmi les personnes arrêtées, selon lui, figure un des orateurs, Gérard Bisambo, «qui venait pour parler à ses compatriotes

Dans cet extrait sonore, M. Ngalukiye exige leur libération inconditionnelle:

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Le porte-parole de la Police nationale congolaise (PNC), le colonel Mwanamputu, contacté par Radio Okapi dans la mi-journée, dit être informé de la situation, promettant d’en donner de plus amples précisions par la suite.

 

 

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