RDC : publication attendue des listes des candidats aux législatives et à la présidentielle

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) publie ce vendredi 24 août les listes provisoires des candidats à l’élection présidentielle et à la députation nationale.

La publication de la liste provisoire des candidats à la présidentielle est très attendue par les Congolais. Des milliers d’autres candidats vont tenter d’obtenir les 500 sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale.

Pour l’élection présidentielle, vingt-cinq candidats dont une femme ont déposé leurs dossiers à la CENI. Plusieurs ténors de l’opposition ont fait acte de candidature et certains ont déjà déroulé leurs programmes de gouvernance. C’est les cas de Felix Tshisekedi de l’UDPS, Vital Kamerhe de l’UNC, Jean-Pierre Bemba du MLC.

La CENI pourrait donc ce vendredi soit valider la liste complète des candidats ou invalider certaines candidatures conformément à la loi électorale. Dans l’hypothèse d’une invalidation de candidature, le candidat est libre de saisir la Cour constitutionnelle. Cette dernière examinera les recours et tout autre contentieux lié aux candidatures avant le 19 septembre, date à laquelle la CENI publiera les listes définitives des candidats aux scrutins présidentiel et législatifs.

Jeudi, les organisations de la société civile d’ordinaire très critiques envers le processus électoral se sont réjouies de son avancement. Elles ont noté des « signaux positifs pour l’organisation des élections le 23 décembre 2018 même s’il y a encore des inquiétudes ».

« Les organisations de la société civile veulent se mobiliser pour que ces élections soient paisibles et transparentes en se mettant ensemble pendant les élections, en organisant des missions d’observation, pour que dans tous les bureaux de vote il y ait des représentants de la société civile comme observateurs et en menant des actions pour que toutes les parties prenantes s’engagent dans un processus paisible et crédible », a déclaré le Père Jésuite Alain Nzadi, Directeur du CEPAS et porte-parole de ces ONG.

Ces ONG ont souhaité que les questions relatives à la machine à voter ou au fichier électoral qui font encore l’objet de contestation de la part de certains acteurs à ce processus électoral trouvent rapidement des solutions.

Agir pour les Elections Transparentes et apaisées (AETA), l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), le Centre d’Etudes pour l’action sociale (Cepas), figurent au nombre de ces ONG qui se mobilisent pour déployer des missions d’observation dans tous les bureaux de vote.