La Prospérité: « Présidentielle 2018 : après Bemba et Muzito, Gizenga et Moka éliminés de la course »


Revue de presse du mercredi 5 septembre 2018
La presse de Kinshasa revient ce mercredi sur les arrêts de la Cour constitutionnelle déclarant irrecevables les candidatures d'Antoine Gizenga et Jean-Paul Moka.

Antoine Gizenga et Jean-Paul Moka sont définitivement écartés de course à la présidentielle de décembre rapporte La Prospérité. L'arrêt de la Cour a mis fin aux ambitions présidentielles de ces deux candidats qui ont épuisé toutes les voies de recours pour plaider leurs cas, indique le journal.

Le quotidien rappelle ainsi que 21 candidats prendront part à la prochaine élection présidentielle du 23 décembre sur les 25 candidats dont les dossiers ont été reçus par la CENI, à en croire le verdict irrévocable rendu mardi 4 septembre dans la soirée, par la Cour Constitutionnelle.

Le patriarche Antoine Gizenga ne prendra pas part à la présidentielle du 23 décembre 2018 à cause de la signature des formulaires ad hoc par « une personne sans qualité », en l’occurrence son fils Gizenga Lugi, secrétaire permanent du PALU, explique Le Phare.
La requête de Jean-Paul Moka a également été déclarée recevable mais non fondée, en raison de l'absence de la preuve de paiement de la caution par le précité, explique le journal.

Pour Le Potentiel, avec ces invalidations, le FCC peut bien baliser le chemin pour la victoire de son candidat.

« Tous ceux qui peuvent gêner Shadary Ramazani sont éliminés progressivement. Après Moïse Katumbi, c’est encore sur l’appareil judiciaire que s’est appuyé le FCC pour obtenir l’éviction de Jean-Pierre Bemba et Adolphe Muzito de la course à la présidentielle. Du coup, la victoire du dauphin est presque assurée », commente le journal.

Bemba sort du silence
Jean-Pierre Bemba dont la candidature a été invalidée définitivement par la Cour constitutionnelle est sortie de sa réserve.

Le président du Mouvement de libération du Congo (MLC), dénonce une parodie du scrutin prévu le 23 décembre prochain, rapporte Forum des As.
Pour lui, poursuit le quotidien, la Cour constitutionnelle est aux ordres du pouvoir en place et tout ce qui a été fait n’est qu’une mise en place qui veut que le candidat du pouvoir ne puisse pas avoir de candidat sérieux devant lui.

Lambert Mende, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a accusé de son côté Jean-Pierre Bemba de politiser la décision de la Cour constitutionnelle, renseigne L'Avenir.
Pour M. Mende, indique le tabloïd, c’est l’amertume qui fait parler M. Bemba et il invite le patron du MLC à respecter les instances judiciaires et leurs décisions.

Lambert Mende conseille à Jean-Pierre Bemba, candidat recalé, de considérer qu’il y a une vie en dehors de la fonction présidentielle, conclut Cas-info.ca.