Beni : la société civile souhaite la création d’un cadre d’échanges entre civils et militaires à Bashu

La création d’un cadre d’échanges peut palier le problème de recueil des alertes sécuritaires auprès de la population à temps utile dans la chefferie de Bashu, a estimé lundi 3o novembre le président de la société civile de cette chefferie du territoire de Beni (Nord-Kivu), Moïse Kiputulu. Selon lui, cette manière de faire permettra à la population de s’exprimer facilement, plutôt que d’approcher des militaires.

« Nous appelons ces militaires de voir comment créer un cadre d’échanges avec la communauté afin de recueillir les informations de la communauté à temps utile sur l’ennemi. Car nous avons déjà constaté que les militaires et d’autres services qui sont installés s’illustrent à tracasser (la population), ce qui ne permet pas à la communauté de bien dénoncer les situations. C’est pourquoi nous appelons ceux-ci à créer un cadre d’échanges, constituer des civils et d’autres acteurs de sécurité, afin de bien comprendre les doléances de la population », a déclarée Moïse Kiputulu.

Il a par ailleurs invité la population locale à continuer à alerter les forces de sécurité sur tout mouvement suspect, « en leur fournissant les informations sur l’ennemi, afin d’endiguer la situation sécuritaire qui gangrène en territoire de Beni. » 

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