Lubumbashi : les agents de la DGRAD déclenchent une grève

Les agents de la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participation (DGRAD) de Lubumbashi observent, depuis mercredi 10 mars, un mouvement de grève. Ils réclament leurs primes de mobilisation de recettes de trois derniers mois. Ils conditionnent la reprise de travail par la satisfaction de toutes leurs revendications.

Des sources locales indiquent que c’est depuis le matin que les agents de cette régie financière refusent de travailler. Ils sifflent et chantent pour faire entendre leur voix, car ils ne reçoivent pas depuis le mois de décembre dernier la prime de mobilisation de recettes.

Cette prime est de l’ordre de 5% des recettes réalisées mensuellement. Ils affirment ne pas comprendre pourquoi ils ne sont pas payés, pourtant chaque mois ils réalisent des recettes qui vont parfois au-delà des assignations.

Le président provincial de la délégation syndicale, Raphael Mabiala, soutient qu’ils sont en droit de revendiquer leurs primes car la DGRAD a produit des milliards des francs congolais au mois de février :

« Nous avons produit au mois de février cinquante-huit milliards cinq cent nonante millions neuf mille trois cent quarante et un francs congolais destinés au trésor public.  Février c’était prévu cinquante et un milliards nous avons produit cinquante-huit milliards. Nous sommes allés au-delà de nos assignations. Nous sommes en droit de revendiquer.  Si nous produisons et que nous ne soyons pas payés c’est le manque de volonté, c’est tout.  Nous à la DGRAD, nous on fait entrer l’argent. Et on vous dit qu’à la fin on va vous donnez 5% de ce que vous avez fait entrer. On ne comprend pas pourquoi ces 5 % la ne nous sont pas rétrocédés automatiquement. La reprise est conditionnée par le payement des trois mois de retard plus la prime spécifique parce que c’est un droit qui nous est reconnu aussi », a déclaré le président provincial de la délégation syndicale.

Ces agents se sont convenus d’organiser un service minimum, en attendant une suite favorable à leurs revendications pour ne pas paralyser leur entreprise.

 

 

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