La Police nationale congolaise (PNC) a présenté, jeudi 4 juillet, 270 présumés bandits arrêtés dans le cadre de la deuxième phase de l’opération Ndobo, une vaste campagne sécuritaire menée à travers la ville-province de Kinshasa. Cette initiative vise à freiner la montée de la criminalité urbaine dans la capitale congolaise.
Les interpellations ont été rendues publiques lors d’une présentation officielle au commissariat urbain de Tshangu, en présence du commissaire divisionnaire de la PNC, Israël Kantu. Parmi les personnes arrêtées figurent des membres présumés des gangs urbains appelés « Kuluna », ainsi que plusieurs femmes suspectées d’être impliquées dans divers actes criminels.
Le commissaire divisionnaire Israël Kantu, responsable de la police à Kinshasa, a salué la coopération de la population, indiquant que les dénonciations citoyennes ont joué un rôle clé dans l’identification et l’arrestation des suspects. Il précise également que plusieurs d’entre eux utilisaient des armes blanches pour commettre des agressions, notamment dans les communes périphériques de la capitale.
« Avant toute détention prolongée, les suspects devront comparaître devant leurs juges naturels », a-t-il ajouté.
Cette deuxième phase de l’opération Ndobo fait suite à une première vague d’interpellations qui avait permis d’appréhender 2 600 présumés délinquants. Parmi eux, environ 500 ont été jugés, condamnés et transférés dans des prisons de haute sécurité, notamment celle de Makala, selon des sources proches du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité.
Lancée dans un contexte de recrudescence de l’insécurité à Kinshasa, l’Opération Ndobo entend restaurer l’ordre public et dissuader le crime organisé. Les autorités promettent de maintenir la pression dans les semaines à venir, tout en appelant les citoyens à poursuivre leur collaboration avec les forces de l’ordre.