À Kinshasa, depuis le jeudi 10 juillet, des assises de deux jours réunissent les acteurs de la société civile congolaise autour d’un objectif commun : favoriser la convergence des initiatives citoyennes en faveur de la paix durable dans l’Est du pays.
Le coordonnateur du Réseau Projets d’appui au développement et des plaidoyers pour l’amélioration des politiques publiques sociales (PRODDES), Danny Singoma, a plaidé pour une cohésion renforcée entre les différentes tendances de la société civile, afin de défendre les intérêts des Congolais dans les accords de paix en cours.
« Les dynamiques actuelles sont parallèles. Il faut créer des convergences, partager des référentiels communs et imposer la société civile comme composante à part entière dans les processus de paix », a-t-il déclaré.
Il déplore que dans les processus de Nairobi, Doha, Luanda ou Washington, la société civile soit souvent marginalisée, alors qu’elle représente une force de proposition essentielle.
Une boussole commune pour l’action citoyenne
Danny Singoma appelle à la création d’un espace de concertation où les acteurs de la société civile pourraient :
- Analyser ensemble les enjeux sécuritaires,
- Renforcer leurs capacités,
- Définir un langage commun,
- Veiller à la mise en œuvre inclusive des accords de paix.
« Il est temps que la société civile parle d’une seule voix, pour faire entendre ses revendications et garantir que les accords signés prennent en compte les aspirations des populations », a-t-il ajouté.