L’ONG Amnesty International a publié mercredi un rapport intitulé « Pas de stabilité véritable sans réforme de l’armée en RDC » sur des études menées depuis 2005. D’après ce rapport, le processus de réforme du système de sécurité connaît beaucoup de ratés. Ces ratés risquent de mettre en péril toute l’évolution politique en cours au Congo, rapporte radiookapi.net
Carlos Akpovo, chercheur et auteur de ce rapport abordé par radiookapi.net, note que «le programme national DDR et le principe directeur des dispositions relatives à l’unité d’intégration prévoient bien l’exclusion de l’intégration de l’armée toute personne ayant porté atteinte aux droits humains et de toutes les personnes qui auraient commis des crimes contre l’humanité ou du moins des personnes susceptibles d’avoir des comptes à la justices ». Mais l’auteur constate que ce n’est pas le cas pou le moment. Conséquence : on a une armée où les chaînes de commandement sont extrêmement éclatées, dit-il. Que faire pour réussir cette réforme de l’armée ? M. Akpovo pense que « cette réforme doit être doublée d’une composante assez forte et sérieusement menée de démobilisation et de réinsertion dans la vie active de ceux qui auront choisie le retour à la vie civile.»rnLa gué-guerre entre les institutions de la transition, le manque de volonté politique des animateurs et les fondements bafoués de la reforme figurent parmi les causes, peut-on lire dans ce rapport.
