Selon l’Union pour la Nation, le candidat de l’AMP n’a pas obtenu la majorité absolue du point de vue de la loi électorale. Il faut donc un deuxième tour pour départager les protagonistes du gouvernorat du Bas-Congo, estime-t-on dans le camp de l’ancien vice-président Jean-Pierre Bemba, rapporte radiookapi.net
Le conseiller juridique de M. Fuka Unzola, candidat malheureux de l’UN, l’a dit le jour même du scrutin, après le dépouillement. Selon Me Zakayi Mbumba, à l’issue du scrutin, aucun candidat n’a obtenu la majorité absolue. Le conseiller juridique explique : «L’article 170 de la loi électorale dit ceci : « Pour être proclamé élu au premier tour, vous devez obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés. Il y a eu 29 électeurs. En droit, on définit la majorité absolue comme étant la moitié plus 1. Dans le cas d’espèce, la moitié de 29 c’est 14,5. Et pour obtenir la majorité absolue, il faut faire 14,5+1, cela donnerait 15,5. Il n’y a aucun candidat qui a obtenu 15,5. C’est là où nous disons, faute d’obtenir 15,5, faut-il alors réduire cette majorité absolue à 15 ou plutôt de l’arrondir à une unité ? Donc, pour gagner les élections du gouvernorat du Bas-Congo, il faut 16 voix au premier tour. Or, nous constatons tous qu’aucun candidat n’a obtenu 16 voix. Il y en a un qui a obtenu 15 et un autre 14. Comme c’est une élection à deux tours, nous disons qu’un deuxième tour doit être organisé. »
Contacté, le rapporteur général de la CEI invite la partie concernée à s’abstenir de toute agitation en attendant la publication de résultats par son institution. Dieudonné Mirimo ajoute qu’en cas de contestation la partie lésée devra saisir les cours et tribunaux