Mbandaka : grève sèche à la Regideso

Ces grévistes ont durci le ton, après avoir observé un service minimum pendant un mois. Ils procèdent maintenant à un arrêt total du travail, rapporte radiookapi.net

Le délégué syndical principal de la Regideso explique : « Aujourd’hui, on peut dire que nous venons de décréter la grève. En réalité, nous avons arrêté le service minimum. La grève déclenchée depuis le 20 avril dernier n’a pas un début de solution. C’est pourquoi nous avons tout arrêté aujourd’hui »rnLes agents attendent que l’employeur paie tous les arriérés de salaire et aussi la reprise de l’exploitation, selon ce délégué syndical.

rnLe directeur provincial de la Regideso/Mbandaka, représentant de l’employeur, n’apprécie pas la décision de ses employés. Patrice Elunga indique que la convention collective de l’entreprise n’autorise pas de grève sèche. Il l’estime donc illégale. «Si le législateur a toujours recommandé un service minimum, c’est parce que la Regideso, au-delà d’une entreprise commerciale et industrielle, a un caractère social et humanitaire. Si on n’envoie pas de l’eau, certaines entreprises ne vont pas fonctionner. C’est le cas de la Bralima qui dépend exclusivement de l’eau de la Regideso. Si on ne fonctionne pas, les gens n’auront pas d’eau à boire ou à se laver. Il y aura des maladies ou des épidémies qui pourront même toucher les membres de famille des agents », rapporte-t-il.