Les infirmiers sont en grève depuis lundi. Ils se plaignent de ne toucher que le tiers du salaire de leurs collègues d’autres villes du pays. Les grévistes assurent un service minimum et demandent le départ du médecin chef de Zone, rapporte radiookapi.net
Les infirmiers de la zone de santé de Basankusu ont lancé, il y a un mois, un ultimatum aux autorités de la province. Ils leur ont demandé de régulariser leur situation salariale, mais en vain. Pascal Ekolongo, délégué syndical local, déclare que la zone de santé fonctionne aujourd’hui sans un véritable comité de gestion. « Nous traversons [une période de] non paiement de 4 ans. Ça vraiment ! On nous paie des 1.200 [francs congolais] (2,2$ US), des 800, des 1.600. Un élément qui vient empoisonner encore la situation d’ailleurs, la cohabitation est difficile avec le chef de zone>/em>. »
Le comité de sécurité de district, présidé par le commissaire de district, donne raison aux infirmiers. Il les invite néanmoins à se réconcilier avec le médecin de chef de zone et à reprendre le travail. Ce mercredi, le travail a repris mais de façon timide, selon le syndicaliste Ekolongo.
Le médecin inspecteur provincial appelle les infirmiers à reprendre le travail et à attendre l’application de barème de Mbudi. « Oui, il n’y a pas que Basankusu mais il y a tout le nord. Je pense que AVEC Mbudi, on aura tenu compte de toutes ces réclamations pour résoudre ce problème d’une manière définitive. »
Le secrétariat provincial de Solidarité Syndicale des infirmiers du Congo/Équateur encourage plutôt ses membres à maintenir leur grève.