Le début d’application du Smig, Salaire minimum garanti, a été fixé dans l’Ordonnance présidentielle pour fin juillet 2008. Au 31 juillet, le secrétaire général au Travail indique qu’un “petit retard” a été enregistré dans la libération de l’arrêté ministériel définissant les modalités d’application de cette décision. Néanmoins, ajoute-t-il, d’après lui, le Smig connaît déjà un début d’application, grâce, dit-il, au dialogue avec les opérateurs économiques, rapporte radiookapi.net
« Jusqu’à présent, selon nos statistiques, nous n’avons pas encore reçu une réaction d’une entreprise nous disant que le Smig n’est pas d’application. Nos services qui sillonnent nous confirment qu’effectivement, les uns et les autres s’y attèlent et c’est déjà entré en application », a déclaré à Radio Okapi Boniface Bola, secrétaire général au ministère du Travail. Il a cependant rappelé que, lors de la 3e session extraordinaire du Conseil national du travail, les employeurs avaient dit « clairement que ce sera très difficile », et que pour qu’ils appliquent le Smig, il y avait nécessité que le gouvernement leur facilite la tache, notamment par certains allègements fiscaux, des impôts et même par des exonérations. « Et ce à quoi le gouvernement s’atèle aujourd’hui », a affirmé la source.