John Holmes devant le camp de Kibati
La situation humanitaire reste toujours préoccupante au Nord-Kivu. Ceci en dépit des avancées significatives enregistrées ces derniers jours dans l’amélioration de la situation sécuritaire. Ce constat est du secrétaire général adjoint des Nations Unies, chargé des affaires humanitaires au terme de sa mission à Goma,le week-end dernier, rapporte radiookapi.net
Pour le coordonnateur des urgences, le démantèlement des groupes armés dans la région des Grands Lacs, notamment, reste la seule la solution durable à ce désastre humanitaire qui touche plusieurs milliers de personnes déplacées.
John Holmes l’a dit lors d’un point de presse à Kibati : « Je pense que la situation ici est aussi grave que la situation au Darfour. Il y a des différences entre les deux. Je n’ai pas un plan personnel dans le sens qu’il y a déjà une bonne communauté humanitaire qui est ici depuis très longtemps, et que, je pense, fait des choses très bien. Mais je suis ici en partie pour faire en sorte que personne n’oublie la situation ici et que la communauté internationale continue à s’y intéresser de très près pour trouver des solutions. Et, bien sûr, ce qu’on veut, ce sont des solutions de fond. L’assistance humanitaire, c’est très bien, ça ne résout pas les problèmes de fond. » Alors, pour le secrétaire général adjoint de l’Onu chargé des affaires humanitaires, les problèmes de fond sont, notamment, la présence des groupes armés illégaux sur le territoire congolais et le problème entre la RDC et le Rwanda. « C’est cela qu’il faut régler, et on n’aura plus besoin de l’assistance humanitaire », a-t-il conclu.
