Kinshasa: les habitants de l’Est de la capitale privés du train urbain

Un train urbain

Un train urbain

Les habitant de l’Est de la capitale sont au désarroi. Le train urbain n’existe plus dans cette partie de la ville. C’est une des conséquences de la grève déclenchée par les agents de l’Onatra comme l’explique un reporter de radiookapi.net

C’est depuis deux jours que le train urbain ne passe plus entre la gare centrale et l’aéroport de Ndjili. Jeudi matin, aucun agent des chemins de fer urbains n’a mis le pied au lieu de service, ne serait-ce pour réchauffer les moteurs des trains en arrêt. Tout accès a été interdit par les policiers de l’Onatra pour cause de grève. Selon ces policiers, tant que les agents n’ont pas trouvé gain de cause dans leurs revendications, le train restera toujours immobilisé à la gare centrale. Conséquence : c’est devenu un casse-tête pour les kinois de la partie Est de la ville de se déplacer pour un retour aisé à domicile. Les plus concernés sont les habitants de N’djili, Masina, Kingasani et de Mikonga qui doivent dépenser inhabituellement plus de 1 000 Fc pour le taxi. « Les affaires ne tournent plus. On arrive en ville à 8 heures. Or, on prenait le train à 5 heures pour y arriver à 6 heures. Les « receveurs » font payer le taxi tantôt à 300 Fc le matin, tantôt à500 Fc le soir, voire à 1000 Fc, selon ce que demandent certains chauffeurs de taxi. Qu’on remette en marche le train. D’ici à Kingasani, nous faisons 4 courses en taxi. C’est vraiment souffrant », affirme un habitant.
Le train urbain de Kasangulu est aussi immobilisé. Plusieurs passagers à destination de Kasangulu sont bloqués à Kinshasa. L’espoir de revoir les deux trains en marche dépend de la rencontre de ce vendredi entre les agents de l’Onatra et leurs syndicats.