Le Potentiel : « Primature : Kabila devant un choix judicieux »

Joseph Kabila lors de son discours d’investiture le 20/12/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ John BompengoJoseph Kabila lors de son discours d’investiture le 20/12/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ John Bompengo

Joseph Kabila lors de son discours d’investiture le 20/12/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ John Bompengo

Revue de presse de mardi 7 février 2012

Le Potentiel note qu’on se rapproche des moments décisifs autour de la désignation du futur Premier ministre avant la mise en place du gouvernement.

Les supputations vont train et la liste des noms des «primaturables», note le journal, commence à s’allonger. Mais d’aucuns diraient, les portes restent ouvertes. Même pour un technocrate, plaçant Kabila devant un choix judicieux.

Selon le quotidien, il ne serait pas inutile d’envisager de faire appel à un technocrate au poste de Premier ministre. Quitte à lui faire des recommandations sur le paysage politique afin qu’il en tienne compte dans le choix des compétences pour maintenir l’équilibre géopolitique. « L’essentiel est que le choix soit judicieux », conclut le journal.

La Prospérité signe : « Nouveau gouvernement, informateur: des noms circulent déjà ! »

Le quotidien relève qu’il s’avère que le PPRD, le parti présidentiel, demeure la première force dela Majoritéprésidentielle, suivi du MSR et de beaucoup d’autres. Le Pari lumbiste unifié (Palu) qui, grâce à ses 34 élus en2006, adirigé cinq ans durant la primature, n’a eu que 19 Députés en 2011.

Toutefois, poursuit le journal, le parti d’Antoine Gizenga entend jouer un rôle au sein du prochain gouvernement, revendiquant le raz-de-marée de voix obtenues par Joseph Kabila dans le Bandundu. « Depuis, la bataille a commencé », note La Prospérité qui s’interroge : “Qui dirigera la primature ?”

Les plus courageux s’expriment déjà, à l’instar de Tryphon Kin-Kiey Mulumba qui, se portant lui-même candidat pense qu’en principe, le Premier Ministre devra provenir soit du Katanga, du Bandundu, du Maniema ou encore dela Province Orientale où Kabila a été massivement élu.

Certains citent Adolphe Lumanu Mulenda qui serait pressenti informateur. D’autres encore estiment que l’heure est arrivée de récompenser les efforts du Secrétaire général du PPRD, Evariste Boshab, qui aura été sur tous les fronts.

Comme on peut le constater, estime le quotidien, les critères seront très compliqués et parfois ne seront pas du tout objectifs mais politiques. « Dans tous les cas, Joseph Kabila détient jusqu’ici le dernier mot en vertu de son pouvoir discrétionnaire », conclut le journal.

De son côté, La Tempête des tropiques revient sur les résultats provisoires des législatives organisées en RDC et titre : « l’Union européenne interpelle la Ceni et la Cour suprême ».

Le confrère rapporte que réagissant à la publication des ces résultats, l’UE appelle la commission dirigée par Daniel Ngoy Mulunda à faire preuve de responsabilité, et demande à la Cour suprême de Justice de traiter les contentieux électoraux avec transparence, impartialité et rigueur.

L’Observateur: « Nord-Kivu : des partis d’opposition demandent la réouverture de l’assemblée provinciale »

Le quotidien révèle que quatre partis d’opposition demandent au gouvernement congolais de lever sans délai la décision du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur ayant suspendu la session extraordinaire de l’assemblée provinciale du Nord-Kivu. Ces partis l’ont fait savoir dans un communiqué conjoint publié samedi dernier et qualifient cette décision d’anticonstitutionnelle.

Le Potentiel : « Minerais de sang, Kivu: capitale «mondiale» du viol ! »

Le quotidien constate que les projecteurs sont de nouveau focalisés sur la RDC ces derniers mois. Les rapports des experts de l’ONU, auxquels il faudra désormais ajouter des initiatives individuelles se multiplient et interpellent de plus en plus.

Après avoir fait allusion à des « alliances militaires inquiétantes» dans la partie Est, souligne le confrère, voici que rebondit le dossier des viols. Avec cette publicité qui n’honore nullement l’Est, pour ne pas dire le Kivu, qualifié de «capitale mondiale» du viol. « Opprobre à laver, défi à relever pour les nouvelles institutions », conclut le journal.