Le Potentiel : « 340 candidats élus contestés sur 500 ! »

Cour suprême de justice à Kinshasa, 2006.Cour suprême de justice à Kinshasa, 2006.

Cour suprême de justice à Kinshasa, 2006.

Revue de presse de vendredi 10 février 2012

Le Potentiel indique que les premières audiences en contestation des résultats des législatives devraient démarrer dans les tout prochains jours. Lundi probablement. Aux termes de la Loi électorale, rappelle le quotidien, la cour suprême dispose d’un délai de «deux mois» pour épuiser tous les contentieux électoraux et publier les résultats définitifs. Mais, les procès s’annoncent intéressants, croit savoir le confrère.

La Prospérité: « Cour Suprême de Justice: la nouvelle série de députés contestés ! »

La Prospérité pense que la bataille sera âpre au vu des preuves que détiennent les parties aux procès. Le quotidien rapporte que c’est en principe ce vendredi 10 février 2012 que la Haute Cour clôture l’étape de la réception des recours en contestation des résultats provisoires publiés parla Ceni avant que le traitement des dossiers proprement dit commence.

Pour La Prospérité, des surprises probablement plus qu’en 2006, seront assurément au rendez-vous, au regard des irrégularités décriées, particulièrement à l’étape de la compilation des résultats et du nombre assez élevé des recours en contestations.

L’Avenir: « Négociations politiques: John Kufuor et JP Moka médiateurs »

Le journal explique que la médiation de l’ancien président ghanéen John Kufuor, accompagné du révérend Jean-Pierre Moka, candidat invalidé à la présidentielle de novembre dernier, est annoncée pour mars prochain afin de trouver des solutions aux « graves insuffisances du processus électoral en cours » en RDC.

La première rencontre de médiation avec toutes les parties congolaises se tiendra du 22 au 27 mars dans la capitale belge, poursuit le tabloïd, en présence de 7 membres issus de la majorité, 7 de l’opposition et 7 de la société civile.

La 2ème rencontre, quant à elle, aura lieu à Accra, avant la grand-messe dans la capitale congolaise.

Tout cela, note le confrère, comme si l’on était dans un laboratoire de sciences politiques d’une université, plutôt que dans un pays doté d’une Constitution, de lois et d’institutions opérationnelles.

L’avenir prévient que toute initiative qui ne prendra pas en compte le recours aux instruments légaux ne pourra récolter que du vent… !