Revue de presse du 1er juillet 2025
Les médias congolais reviennent ce mardi sur les différents aspects du discours prononcé par le Président Félix-Antoine Tshisekedi à l’occasion du 65e anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo.
Le Président de la République, a prononcé, selon La Prospérité, un discours empreint de souvenir, de redevabilité et de conviction. Dans cette adresse, il a dressé un bilan encourageant de l’exode amorcé depuis 1960, rappelé les défis importants qui résistent, jusque-là, dans la marche pour un Congo fort et a souligné, en même temps, des perspectives inédites d’un Etat qui s’affirme et veut pleinement assurer un rôle stratégique au cœur d’un monde en pleine évolution, ajoute le journal.
Le Chef de l’État a articulé son propos autour de plusieurs axes majeurs : la mémoire des héros de l’indépendance, la situation sécuritaire dans l’Est du pays, la signature d’un accord de paix historique avec le Rwanda, le renforcement des partenariats économiques avec les États-Unis et d’autres acteurs internationaux, ainsi qu’un appel solennel à l’unité nationale, résume Le Potentiel.
Face à tous les enjeux, Félix Tshisekedi a, surtout, martelé sur la prise de conscience collective et la mobilisation effective de l’ensemble de congolais pour réussir le pari de la restauration de la dignité de la RDC, de la protection de sa souveraineté et de son progrès tant voulu par tous, écrit Le Phare.
Pour le Président Tshisekedi, rapporte l’Agence congolaise de presse, la République démocratique du Congo d’aujourd’hui, n’est plus celui du fatalisme et de l’impuissance, mais plutôt d’influence face aux enjeux mondiaux.
Pour ce faire, poursuit l’agence, il a lancé un message aux différents pays partenaires de la RDC, à venir nouer des partenariats stratégiques, fiables et surtout gagnant-gagnant avec son pays.
Dans son discours du 30 juin, le Chef de l’Etat congolais n'a pas hésité à le dire à haute voix que l’accord signé à Washington constitue une véritable promesse de paix pour les régions congolaises les plus meurtries, renseigne Ouragan. Il ne s’agit pas d’un simple acte protocolaire mais d’un engagement concret en faveur des populations de l’est, poursuit le média.
À l’heure où la paix se dessine à l’Est et où un partenariat inédit avec les États-Unis s’annonce dans le secteur minier, le chef de l’État a martelé un engagement sans équivoque : les ressources de la République démocratique du Congo n’appartiendront à personne d’autre qu’au peuple congolais, note Info 27.
Face aux doutes et aux procès d’intention, il répond par une vision assumée : transformer le pays en acteur central de l’économie verte, bâtir une paix durable et imposer un nouveau modèle africain fondé sur la valeur ajoutée nationale, ajoute pour sa part Mediacongo.net.
Le président de la République a indiqué que le Gouvernement de la République va continuer à exiger que justice soit rendue aux victimes des atrocités dans l’Est de la RDC et que leurs auteurs répondent de leurs actes, malgré l'accord de paix signé avec le Rwanda, fait remarquer Africa News.
Fayulu pour un dialogue inclusif
Dans le même registre des discours prononcés à l’occasion du 65e anniversaire d’accession du pays à l’indépendance, Congo Nouveau indique que l’opposant Martin Fayulu s'est prononcé au sujet de l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda signé le 27 juin à Washington aux États-Unis. Le président de l'ECIDE a pris acte de l’accord, tout en appelant à un « dialogue national inclusif » pour faire face aux « causes profondes de la crise congolaise », ajoute le trihebdomadaire.
Fayulu a dénoncé l'engagement pris par le gouvernement congolais de traquer les rebelles rwandais des FDLR, estimant que cela est devenu un prétexte permanent, fait remarquer Actualualite.cd. Pour lui, ajoute le portail, la question des FDLR ne doit pas être indéfiniment imputée au Congo et l’agression que subit la RDC ne peut être maquillée sous l’expression de mesures de défense.