RDC: Crise au Nord-Kivu : le Rwanda riposte sur Twitter - Jeune Afrique

Déjà très actif sur Twitter, le personnel politique rwandais mène un intense lobbying pour faire valoir la position de Kigali sur le différend qui l’oppose à la RDC à propos de la rébellion dans le Nord-Kivu.

L’image d’un pays sur les réseaux sociaux est-elle si importante aujourd’hui que les responsables politiques investissent en masse la Toile pour prêcher la bonne parole ? Si la pratique n’est pas encore répandue sur l’ensemble du continent, il semble que ce soit le cas au Rwanda, où presque tous les membres du gouvernement sont actifs sur Twitter. Et alors que l’image de Kigali est sérieusement écornée par les accusations de l’ONU sur son soutien présumé à la rébellion dans le Nord-Kivu, ministres et diplomates gazouillent avec vigueur.

Récemment leur présence sur le réseau social s’est intensifiée et ils réagissent systématiquement aux messages des journalistes, observateurs du conflit, et autres membres d’ONG congolaises. C’est le cas de la ministre des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, qui, répond quotidiennement aux internautes, s’efforce de démentir les accusations contre le Rwanda.

“Publier, d’abord par des fuites, un rapport accusant le Rwanda sans la moindre mise en perspective est à la fois innaceptable et irresponsable.”

Olivier Nduhungirehe, diplomate membre de la mission permanente du Rwanda aux Nations unies, est l’un des responsables rwandais les plus actifs depuis les premières fuites du rapport de l’ONU, à la fin de mai. Multipliant les messages de 140 caractères maximum, il participe chaque jour à de longs débats sur la crise en République démocratique du Congo. Lire l’article sur Jeuneafrique.com