Le Potentiel: redistribution des cartes dans la MP, le Palu entre le marteau et l’enclume

Revue de presse du lundi 21 mars

Le contrôle de la Primature va constituer l’heure de vérité entre la MP (Majorité présidentielle), tombeuse de l’AMP, et le Parti lumumbiste unifié, annonce Le Potentiel. Bien plus, la redistribution des cartes risque d’étendre à l’ensemble de l’architecture mise en place en 2006.

En tout, selon Le Potentiel, le parti de Gizenga devra se déterminer face à cette nouvelle donne. Soit il s’aligne et se fond dans la MP. Soit alors il se démarque et préserve son statut de partenaire de même que son identité. Il s’agit là d’un chois difficile, mettant le Palu entre le marteau et l’enclume, estime le quotidien.

Le Phare interpelle le ministre de l’Intérieur sur le dédoublement des partis politiques à l’approche des échéances électorales. Retour en force d’une vielle pratique connue dans l’ex-Zaïre, selon le journal. Certains partis politiques, pour des rasons évidentes, sont entrain de créer de toutes pièces des dissidences et de recourir aux mêmes cycles et emblèmes que d’autres partis existants.

Et Le Phare de citer les ailes de l’UDPS/Tshisekedi et Beltchika, du RCD Ruberwa et Kapuku, du MLC Sesanga et Bemba, du MPR Vundwuawe et Nzuzi wa Mbombo, etc. Le journal en appelle à la vigilance du ministre de l’Intérieur pour faire respecter rigoureusement les prescrits de la loi sur la création et le fonctionnement des formations politiques en RDC.

Forum des As revient sur la cérémonie de clôture de la foire de l’entrepreneuriat féminin. « La femme peut reconstruire la pays,» titre le journal, citant Marie Olive Lembe Kabila. A travers cette foire, la femme congolaise a pu démontrer ses capacités, son ingéniosité, a estimé l’épouse de chef de l’Etat dans son discours de clôture de cette manifestation foraine.

Pour elle, il faut compter avec la femme pour assure le développement socio-économique du pays. Toutefois, Marie Olive Lembe a appelé les femmes à demeurer soumises à leurs maries. Considérant la soumission comme gage de la stabilité familiale, la base de topute activité productive.

La Prospérité consacre ses colonnes à ce nouveau satisfecit des institutions de Bretton Woods pour le Gouvernement congolais. Le Directeur Exécutif et Administrateur Représentant la République démocratique du Congo, Agapito Mendes Dias, a indiqué à la presse que tous les indicateurs macroéconomiques de la RD-Congo sont positifs.
Rassurant que les efforts fournis par le Gouvernement sont reconnus comme tels par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. Agapito Mendes Dias a fait cette déclaration, le week-end dernier à Kinshasa, à l’issue d’une audience avec le Premier ministre Adolphe Muzito.

Le plus dur maintenant, selon le quotidien, reste de «maintenir le cap, particulièrement en cette période préélectorale où les besoins en argent sont immenses, entre autres, pour le financement du processus électoral, la sécurisation du territoire national à la veille des élections…»

Pour sa part, Le Potentiel fait état de l’harmonisation des vues entre la RDC et la Banque Mondiale. Compromis trouvé à l’issue d’une réunion conjointe, le vendredi 18 mars à Kinshasa, entre le gouvernement, conduit par le ministre des Finances, et la Banque mondiale, représentée par l’administrateur de la RDC au siège de Washington.

La Banque mondiale a consenti de lever son embargo sur tout nouveau projet en RDC. Le coup de froid est parti, rappelle le journal, des déboires que la Banque mondiale a connus dans sa participation au projet KMT, résilié en août 2009 par Kinshasa. Tout cela appartient désormais au passé.

Les deux parties s’engagent à regarder la même direction en menant des actions communes. Actions qui visent notamment : ” rétablir la confiance et la transparence dans la gestion des ressources naturelles ; améliorer le climat des affaires; améliorer l’efficacité de l’utilisation des ressources issues du secteur extractif ; améliorer la transparence, l’efficacité et l’économie dans les procédures d’exécution de la dépense publique “.

A ce sujet, l’Observateur précise que les nuages se sont enfin dissipés en ce qui concerne l’amélioration de la gouvernance économique entre la Banquer mondiale et la RDC. Mais ce pays doit encore redéployer beaucoup d’effort. Et cela pour passer à une autre étape, celle du développement durable auquel s’attendent tous les partenaires. Ce qui implique, bien entendu, une forte mobilisation des fonds.
Deuxièmement, classée parmi les pays en voie de développement, la RDC doit mobiliser le partenariat public-privé. Le secteur privé étant prêt à investir si les conditions sont réunies, indique L’Observateur.