La Tempête des Tropiques: Assemblée nationale, encore une plénière ratée

Revue de presse du mardi 29 mars

Malgré les appels à l’assiduité lancée par l’opinion nationale aux élus du peuple, les députés nationaux continuent de briller par leurs absences à l’hémicycle. Dernier cas en date, le report de la plénière d’hier lundi, pour lequel aucune raison n’a été avancée officiellement, selon le journal.

La plénière de ce mardi s’avère encore incertaine. D’autant plus que personne ne sait si le quorum requis pour siègera sera atteint. A ce rythme, s’alarme La Tempête des Tropiques, on risque de ne pas épuiser les matières abondantes inscrites au calendrier de cette session parlementaire. 

Le Potentiel s’intéresse également à cet énième report de la plénière à la Chambre basse du parlement. Annoncée pour 10 heures, d’après la communication signée par le rapporteur de cette institution, Wildor Makonero, jusqu’en début d’après midi les portes de la salle des congrès du Palais du peuple sont restées verrouillées.

Seulement deux plénières ont pu se tenir, depuis le 15 mars, date de l’ouverture de la présente session, rappelle le journal. D’ailleurs, le nombre de sièges vides lors de ces deux plénières laisse à penser que les députés n’ont plus le cœur à l’ouvrage.

Beaucoup d’entre eux, cités par Le Potentiel, ont affirmé qu’ils se sont déjà lancés dans la campagne électorale. D’autres attribue cette léthargie à leur bureau.

Forum des As : les enseignants menacent de tout paralyser

Ambiance morose hier lundi dans les écoles de Kinshasa : pas d’enseignants dans certains établissements. Ailleurs, les maîtres étaient visibles, mais ne donnaient pas cours. Alors que dans d’autres écoles, les cours se donnaient timidement, rapporte Forum des As. C’est la conséquence des communiqués contradictoires diffusés par les syndicats de ce secteur. Jeudi dernier, le Synecat décrétait une grève illimitée. Dimanche après une rencontre avec le ministre de tutelle, il est revenu à la charge en réduisant le mouvement à trois jours seulement.

Le même dimanche, un autre syndicat, le CDT, appelait à la reprise des cours. D’où le climat morose observée, hier lundi, par Forum des As dans les établissements scolaires de la capitale.

Le Potentiel : Procès Chebeya, Me Cantier donne le mobile de l’assassinat de Bazana 

Après l’assassinat de Floribert Chebeya, les auteurs se sont efforcés à effacer les traces. Dès cet instant, explique le quotidien, son chauffeur Fidèle Bazana devenait un témoin gênant. Il ne restait qu’une solution: l’éliminer aussi physiquement. Rendez-vous, le jeudi 31 mars. Les plaidoiries de la partie civile devront commencer dans le procès qui oppose le ministère public aux assassins présumés de Floribert Chebeya Bahizire et son chauffeur Fidèle Bazana Edadi.

L’Avenir revient sur l’arrivée à Kinshasa, le samedi 26 mars vers 16 heures, d’Esther Kirongonzi, ambassadeur de la RDC rappelée de Brazzaville. Elle s’est interdite de toute déclaration à la presse. Il y a bel et bien escalade entre Kinshasa et Brazzaville, soutient le quotidien.

Normalement, dans le cadre de la réciprocité, Brazzaville devrait également rappeler son ambassadeur à Kinshasa. Sassou Nguesso jouerait à l’apaisement. Les deux pays étant condamnés à la coexistence pacifique, selon le journal. Entre-temps, l’opinion reste dans sa soif de connaître la suite de cette énième brouille entre les deux capitales les plus rapprochées du monde.

L’Observateur : calvaire des fonctionnaires de l’Etat, les banques commerciales grandement responsables

Depuis les dernières décennies du régime Mobutu jusqu’à ce jour, la situation des fonctionnaires de l’Etat n’a été guère reluisante en RD Congo, rappelle le journal. Mal payé et souvent tardivement, l’agent de l’Etat touche des billets impropres à la consommation. Des billets qui dégagent une odeur suffocante comparable à celle de l’ammoniaque, explique L’Observateur.

A cela s’ajoutent ces billets manquants dans presque toutes les bottes préparées pourtant soigneusement par des agents bien motivés. Comme si cela ne suffisait pas, écrit L’observateur, l’argent doit d’abord effectuer quelques mouvements et produire avant d’atterrir dans les mains des destinataires.