L’observateur : « Ces montagnes des CV à la Primature ! »

Les quotidiens et journaux de la presse kinoise.

Revue de presse du vendredi 27 avril 2012

L’Observateur titre dans son éditorial : « Ces montagnes de C.V à la Primature !  »

L’Observateur indique que « les volcanologues, urologues, gynécologues, chimistes, licenciés en mathématiques appliquées, politiciens patentés, garçons de courses et de chambres, filles de joie, mécaniciens, “docteurs en pacification et en gestion des conflits”, veulent tous faire partie de l’équipe gouvernementale ». “Cette fois-ci ou jamais”, entend-on dire, rapporte L’Observateur. Le journal constate que ces candidats,  parachutés par des chefs des partis politiques, ne désemplissent pas les allées de la Primature, CV en mains.

Le même journal signe au sujet des législatives: « 32 députés invalidés par la Cour suprême de justice ».

Le quotidien rapporte que dans son arrêt rendu dans la nuit du mercredi dernier, la Cour suprême de justice a invalidé les mandats de trente-deux députés déclarés élus par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Les députés invalidés, poursuit le confrère, sont remplacés par d’autres déclarés élus par la Cour. L’Observateur publie la liste des députés invalidés (sortants) et ceux validés (entrants).

La Prospérité revient sur cette actualité qu’elle avait déjà exploitée la veille. Elle relève toutefois que dans le tableau synthétique de la Cour, publié le jeudi 26 avril, Vingt circonscriptions électorales ont été sensiblement revisitées par les auts magistrats de la Cour, notamment celles de Kalemie, Malemba Nkulu et Kabalo dans la Province du Katanga pour ne citer que celles-là.

Forum des As met en garde et titre : « Kabila appelé à calmer le tempête au Kasaï Oriental ».  Le journal dresse un tableau de la situation qui prévaut dans cette partie du pays. Au Kasaï oriental, la situation demeure marquée par une fronde des députés provinciaux  contre le bureau de l’Assemblée provinciale dirigé par Alidor Denis Kabuba Mpetembe. Le journal s’étonne que le chef de l’exécutif se soit posé en « arbitre » intéressé dans le conflit en paraissant prendre faits et causes pour les députés frondeurs.