Les
réactions sont enregistrées au parlement après le passage des représentants de l’Union
européenne à Kinshasa. Ces derniers ont proposé aux dirigeants congolais le respect de
l’équilibre des pouvoirs entre les institutions.
Le sénateur RCD Léonard Ridja Djoka
partage la position de l’Union européenne exprimée par Javier Solana, haut représentant
pour la politique extérieure et de la sécurité commune de l’Union européenne.
Le
sénateur soutient l’idée selon laquelle «le pouvoir doit arrêter le pouvoir»rn”Il n’est
plus question de revenir au pouvoir personnel. L’observation de la communauté internationale
est la bienvenue si elle peut nous permettre d’éviter des erreurs“,
estime-t-il.
«C’est une honte pour les dirigeants congolais que la
communauté internationale s’implique dans la correction du projet de constitution. Cela
dénote de l’irresponsabilité», souligne-t-il. Enfin, M. Ridja propose qu’on arrive à
des corrections pour doter le pays d’un texte digne de ce nom.
Pour Moando Nsimba,
président de la commission politique, administrative et judiciaire du sénat, il faut d’abord
lire le texte et formuler des critiques avant tout tapage médiatique. Il prône le dialogue
pour arriver à un consensus autour de ce texte.
