Suspension des travaux de réhabilitation de la route Kisangani-Niania

Les travailleurs de la société Tabet qui réfectionnent ce tronçon de la nationale numéro 4 sont en grève depuis ce vendredi 2 septembre 2005, constate radiookaapi.net. Ils revendiquent de meilleures conditions salariales auprès de l’employeur.

Les niveleuses, bulldozers, compacteuses et autres machines n’ont pas tourné ce vendredi sur la route Kisangani-Niania. Les chauffeurs, mécaniciens et ouvriers ont fait un sit-in devant le siège de Tabet, en face de la mosquée centrale de la ville. Ces ouvriers revendiquent l’amélioration de leurs conditions de travail. « Nous voulons être fixés sur notre barème salarial, notre salaire de base. Le directeur de l’entreprise dit qu’il ne peut l’améliorer parce que d’autres sociétés payent moins que Tabet. En plus, notre directeur, M. Coulon, ne nous respecte pas», explique l’un des travailleurs.

Pour sa part, le directeur de Tabet à Kisangani considère que cette cessation de travail est irrégulière. Elle ne respecte pas la procédure normale. Le même point de vue est partagé par l’inspecteur provincial du travail. M.Buduki Likwanzanza soutient que la manière de réclamer n’est pas orthodoxe. Mais il reconnaît le droit de revendication des travailleurs.

Toutefois, l’employeur a promis de transmettre les revendications des travailleurs à la générale de l’entreprise à Beyrouth au Liban. Jean Coulon pense que les conditions sociales des travailleurs pourront s’améliorer. En attendant, les travaux effectués jusqu’ici seulement sur les 65 premiers kilomètres sur les 300 prévus, sont en état d’arrêt.